Phéochromocytome à l’hôpital du Mali : à propos d’une observation - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
Phéochromocytomes constituent cause rare d’hypertension artérielle. Prévalence chez l’hypertendu entre 0,1 et 0,6 %. Curabilité chirurgicale dans 90 % des cas. Douze à 24 % s’intègrent dans des syndromes de prédisposition familiale.
Observation |
Homme de 43ans, chauffeur, hospitalisé 1er décembre 2011, pour HTA labile. Sans antécédent personnel particulier, antécédents d’HTA (père et mère), diabète (oncle paternel). Symptomatique depuis 2 semaines : vomissements alimentaires post prandiaux tardif, douleur abdominale diffuse, sueurs abondantes, céphalées, flou visuel, bourdonnements d’oreilles, palpitations et dyspnée à type de polypnée superficielle. Examen physique : obnubilation (Glasgow à 14/15), tachycardie (104P/m), PA à 220/98mmHg, IMC à 21,78kg/m2. Biologie : normétadrénaline : 27017nmol/L ; métadrénaline : 90912nmol/L ; 3-orthométhyl dopamine : 2393nmol/L. Échographie abdominale : masse surrénalienne droite. Scanner abdominal : processus tissulaire hétérogène de la surrénale droite de 68×60mm, contours nets, arrondie, plages de nécrose, se rehaussant après injection d’iode. Chirurgie : ablation d’une tumeur surrénalienne droite de 15×10cm. Histologie : adénome surrénalien bénin. Évolution : normalisation de la pression artérielle.
Conclusion |
Phéochromocytome rare. Diagnostic tardif. Absence de tests génétiques au MALI rend difficile la recherche de mutation génétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Phéochromocytome, Dérivés méthoxylés plasmatiques, Hôpital du Mali
Plan
Vol 75 - N° 5-6
P. 365 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.